- hospes
- hospĕs, ĭtis, m.
[st2]1 [-] hôte (qui reçoit l'hospitalité, ou qui donne l'hospitalité).
[st2]2 [-] étranger, voyageur.
- Jovis Hospitis ara, Ov. M. 10, 224 : l'autel de Jupiter l'Hospitalier.
- qua re etsi, cum tu haec leges, ego jam annuum munus confecero, tamen obviae mihi velim sint tuae litterae, quae me erudiant de omni re publica, ne hospes plane veniam, Cic. Fam. : c'est pourquoi, bien que, lorsque tu liras ces lignes, j'aie déjà achevé mon année de gouvernement, je voudrais [que ta lettre vienne au-devant de moi] = j'aimerais voir arriver une lettre de toi, qui puisse me renseigner sur toute la situation politique, afin que je ne vienne pas tout à fait comme un étranger.
- nondum commemoro rapinas, non neces sociorum, non caedis hospitum, Cic. Pis. : je ne parle pas encore de ses rapines, du massacre des alliés et de ses hôtes.
- "quem te appellem?" inquit. At ille : "Voluntate hospitem, necessitate hostem", Cic. Phil. 12 : "quel nom dois-je te donner?" - "Ton hôte par inclination, répondit-il (= Pompée), ton ennemi par nécessité."
- hospes, adj. : étranger; hospitalier.
- hospes, f. (arch.) : hôtesse.
* * *hospĕs, ĭtis, m. [st2]1 [-] hôte (qui reçoit l'hospitalité, ou qui donne l'hospitalité). [st2]2 [-] étranger, voyageur. - Jovis Hospitis ara, Ov. M. 10, 224 : l'autel de Jupiter l'Hospitalier. - qua re etsi, cum tu haec leges, ego jam annuum munus confecero, tamen obviae mihi velim sint tuae litterae, quae me erudiant de omni re publica, ne hospes plane veniam, Cic. Fam. : c'est pourquoi, bien que, lorsque tu liras ces lignes, j'aie déjà achevé mon année de gouvernement, je voudrais [que ta lettre vienne au-devant de moi] = j'aimerais voir arriver une lettre de toi, qui puisse me renseigner sur toute la situation politique, afin que je ne vienne pas tout à fait comme un étranger. - nondum commemoro rapinas, non neces sociorum, non caedis hospitum, Cic. Pis. : je ne parle pas encore de ses rapines, du massacre des alliés et de ses hôtes. - "quem te appellem?" inquit. At ille : "Voluntate hospitem, necessitate hostem", Cic. Phil. 12 : "quel nom dois-je te donner?" - "Ton hôte par inclination, répondit-il (= Pompée), ton ennemi par nécessité." - hospes, adj. : étranger; hospitalier. - hospes, f. (arch.) : hôtesse.* * *Hospes, hospitis, pen. corr. com. g. Ouid. Un hoste ou hostelier, Celuy qui loge, et celuy qui est logé, Qui heberge, et qui est hebergé.\Accipere hospitem. Cic. Recevoir et traicter un hoste.\Vespertinus hospes. Horat. Qui se loge au seoir.\Hospes. Cic. Un ami demourant en pays estrange, entre lequel et moy y a telle amitié et alliance, que quand il vient en mon pays il loge priveement chez moy sans payer aucune chose, et pareillement quand je vois en son pays je loge chez luy. Et telle alliance et hospitalité estoit gardee et entretenue inviolablement mesmement par les successeurs de pere en fils.\Hospes. Cic. Plaut. Estrangier.\Adeone hospes huiusce vrbis? adeone ignarus es disciplinae, consuetudinisque nostrae, vt haec nescias? Cic. A te ouir parler il semble que tu n'es pas de ce pays, Tu n'entens non plus des coustumes de ce pays, comme si tu n'en estois point.\Nulla in re peregrinus atque hospes. Cic. Qui n'est ignorant de rien, Qui ne trouve rien estrange.
Dictionarium latinogallicum. 1552.